Le chabot de l'Hérault, souvenez-vous, il s'agit de ce petit poisson discret, qui vit au fond du cours d'eau (on parle d'espèce "benthique"), dans quelques affluents de l'Hérault, dont la Buèges et l'Avèze à Brissac.
Une étude conduite en 2017 nous en apprenait plus sur sa répartition et ses effectifs. Elle préconisait aussi quelques pistes pour mieux comprendre pourquoi ce poisson n'est présent que sur quelques centaines de mètres.
C'est pourquoi une analyse des sédiments sur 2 secteurs de la Buèges a été réalisée en 2019, pour tenter d'expliquer les développements algaux qui colmatent chaque été le fond de la rivière.
Le rapport d'analyse complet est disponible en cliquant ci-après : 11075_-analyse_sediments_bueges_2019_v2-compresse.pdf
Pour résumer, l'hypothèse avancée par le bureau d'étude est que la richesse trophique des sédiments étant faible, elle ne suffit pas à expliquer, à elle seule, les développements algaux observés chaque été sur le cours d'eau. C'est probablement la combinaison de différents facteurs (élargissement du cours d'eau, augmentation de l'ensoleillement, apports trophiques mêmes faibles, ...) qui explique ce phénomène et rend l'habitat beaucoup moins favorable au chabot de l'Hérault.
Cet été 2020, trois ans après le premier inventaire, une nouvelle étude est prévue avec des protocoles similaires pour tenter de détecter d'éventuelles modifications de l'habitat ou des populations de chabot. Les rivières de la Buèges, le Garrel ainsi que l'Avèze à Brissac sont concernées.