Les chauves-souris sont susceptibles d’utiliser les grottes à différentes périodes de l’année : en hiver pour l’hibernation ou encore en été pour la mise-bas et l’élevage des jeunes. Ces deux périodes sont particulièrement sensibles et le dérangement humain représente une cause importante du déclin des populations de chiroptères.
En été, la panique au sein de la colonie peut provoquer une mortalité importante des jeunes, si les mères s’envolent précipitamment et que les jeunes chutent au sol. Sachant qu’une chauve-souris ne donne naissance qu’à un seul petit chaque année, le succès de reproduction d’une colonie peut être très affecté.
En hiver, les chauves-souris entrent en hibernation. Tout réveil provoque une dépense d’énergie considérable. En effet, elles réchauffent leur corps de la température ambiante de la grotte jusqu'à une quarantaine de degrés. De plus, souvent elles s'envolent, or une heure de vol correspond à la dépense énergétique de 80 jours d'hibernation. Elles peuvent mourir avant la fin de l'hiver si les dérangements sont répétés.
En partenariat avec le Groupe Chiroptères Languedoc-Roussillon, le Comité Départemental de Spéléologie et les propriétaires concernés, des panneaux ont été installés à l’entrée des grottes les plus sensibles du territoire.
Ces panneaux décrivent le mode de vie des chauves-souris, expliquent les périodes sensibles où il est préférable de ne pas rentrer dans la grotte et le comportement à adopter en présence d’une colonie de chauves-souris.
