Les berges des fleuves et des rivières sont naturellement colonisées par une forêt appelée « ripisylve ». Composée d’essences de bois tendres (peupliers, aulnes, saules…), cette ripisylve se développe de manière linéaire le long des cours d’eau, formant ainsi un corridor très utile aux déplacements d’un grand nombre d’espèces.
Quelques oiseaux sont typiquement inféodés au cours d’eau et à la ripisylve. On peut ainsi citer :
- la bergeronnette des ruisseaux, petite boule grise et jaune hochant la queue sur les bancs de graviers,
- le martin-pêcheur, véritable flèche bleue filant au ras de l’eau,
- ou encore le cincle plongeur, oiseau capable de « marcher » au fond de l’eau pour capturer ses proies.
Dans nos contrées méditerranéennes relativement pauvres en « grands arbres », les ripisylves peuvent être occupées par des espèces plus opportunistes, telles que le loriot, spectaculaire oiseau jaune dont le chant est typique et bien reconnaissable. Malgré son plumage flamboyant, il est beaucoup plus courant de l’entendre que de le voir !
En vous baladant en bord d’Hérault, tendez l’oreille et vous entendrez probablement le rossignol philomèle, chanteur infatigable, la fauvette à tête noire, le pinson des arbres ou encore le grimpereau des jardins qui, quand il chante, semble nous dire son nom !
A bon entendeur !